Guillaume Wurtz, en 3e année de thèse à l’institut du Cerveau et de la Moëlle, Paris après un M2 neurosciences

Suite à la première année des études médicales, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le double-cursus Médecine-Sciences de Strasbourg. Étant depuis toujours convaincu que la médecine et la recherche étaient deux domaines indissociables, il était naturel pour moi de suivre ce parcours. Dès la deuxième année, plusieurs intervenants de renoms sont venus présenter leurs travaux issus dans divers domaines (chimie, biologie, physique, etc.) et spécialités (dermatologie, neurologie, immunologie, etc.). Cet enseignement théorique m’a permis d’acquérir les bases nécessaires à la recherche mais surtout de développer mon esprit critique, élément indispensable à tout chercheur.

J’ai poursuivi mon apprentissage avec un master de Neurosciences à l’université de Strasbourg, durant lequel j’ai réalisé différents stages en laboratoire afin de compléter les apports théoriques. Ces expériences ont été extrêmement enrichissantes, et m’ont notamment permis de vivre une expérience internationale au Japon. J’ai pu pratiquer une recherche très large aussi bien fondamentale qu’appliquée, ce qui m’a convaincu de poursuivre en thèse à la suite de mon master. C’était effectivement pour moi la période idéale pour me concentrer pleinement sur ce projet et fournir un travail de qualité, ce qui est moins évident durant l’internat ou le clinicat. De plus, le projet proposé correspondait à mes attentes, c’est-à-dire réaliser le développement préclinique, qui pourrait à terme, aboutir en clinique et faire ainsi le lien avec ma formation médicale. Je travaille actuellement à l’Institut du Cerveau et de la moelle Épinière (ICM) à Paris dans une équipe pluridisciplinaire, composée notamment de cliniciens et de neurochirurgiens, pour que le projet puisse être au plus près des attentes cliniques.

Mai 2022 : Les dernières nouvelles de Guillaume, désormais docteur ès sciences et bientôt de retour en externat à Strasbourg avec un contrat de jonction ! c’est ici