Hadi Al Hasan, promotion 2020, diplômé du master Neurosciences

À la fin du lycée, j’ai longuement hésité entre une classe préparatoire scientifique et la médecine. Je m’étais décidé de laisser Parcoursup faire le choix pour moi. Mais, (malheureusement?) mes deux voeux ont été validés, donc la prise de décision est à nouveau de ma responsabilité.

En effet je m’intéressais à apprendre comment le monde fonctionne et je craignais qu’en choisissant la médecine, je devrais acquérir beaucoup d’informations dans le seul but de construire des algorithmes de prise en charge à l’hôpital, sans avoir la possibilité d’explorer davantage. Donc j’ai écrit sur google “Strasbourg médecine recherche” et je suis tombé sur le site du double-cursus .

En 2ème année de médecine (DFG2), le double cursus m’a permis d’acquérir les bases fondamentales de la recherche, que ce soit en théorie (les cours pendant l’année) ou en pratique (les deux semaines de travaux pratiques à la fin de l’année).

J’ai choisi de faire un master en neuroscience. Pourquoi? Parce que je m’étais dit qu’à fin d’essayer de comprendre le monde, ce serait bien de comprendre d’abord la fenêtre nous permettant d’y avoir accès –> le cerveau.

Donc, en parallèle de la 3ème année de médecine (D1), j’ai suivi les cours de neuroanatomie et neurochimie du Master de neurosciences cellulaires et intégrées de l’Université de Strasbourg. Après la DFG3, j’ai fait mon M2 sur Strasbourg également. Quant aux stages;

  • Après la DFG2, j’ai effectué mon stage à l’INCI, chez Madame SIMONNEAUX Valérie qui travaille sur l’impact de la perturbation du rythme circadien sur la reproduction. J’ai bien apprécié que mon premier stage soit dans cette équipe.
  • Après la DFG3, j’ai effectué mon stage à l’INCI, chez Madame INQUIMBERT Perrine qui travaille sur la modulation de la transmission synaptique inhibitrice dans la moelle épinière. Pendant lequel je me suis familiarisé avec la technique de patch-clamp qui m’a servi pendant mon M2.
  • Pendant mon M2, j’ai effectué mon stage à l’IGF sur Montpellier, chez PERISSE Emmanuel, qui s’intéresse aux circuits neuronaux sous-jacents de la prise de décision. J’ai sincèrement aimé la thématique de recherche, les techniques utilisés et le modèle sur lequel j’ai travaillé.

En conclusion, le double cursus était pour moi une expérience professionnelle (et sociale) que j’ai fortement appréciée. Il m’a permis de coupler la médecine et la recherche, qui sont, à mes yeux, deux domaines étroitement lié et complémentaires.