Hélène Jamann, externe en médecine- contrat de jonction EdILB, après un doctorat en neurosciences à Montréal

Durant la PACES à Nancy, les cours de sciences fondamentales m’ont donné envie de me pencher sur la recherche médicale. J’ai donc effectué un transfert de faculté pour venir étudier à la faculté de médecine de Strasbourg et intégrer son double cursus médecine-science. Cela m’a permis d’effectuer des stages dans des domaines variés des neurosciences : mon premier stage d’été au sein du LNCA (Laboratoire de Neurosciences Cognitives et Adaptatives) à Strasbourg s’intéressait à la maladie à corps de Lewy. Mon deuxième stage d’été s’est déroulé au Japon, au département des Neurosciences Moléculaires de l’université d’Osaka, dans le laboratoire du Pr Yamashita. Le sujet de ce stage portait sur le rôle de la microglie après un AVC ischémique. Enfin, mon stage de M2 (neurosciences NCI de Strasbourg) s’est passé à l’institut de santé mentale Douglas, à Montréal, où j’ai travaillé sur la dépendance à la morphine.

En effectuant mes stages en laboratoire, j’ai vraiment été confortée dans ma passion pour la science et j’ai affirmée mon intérêt particulier pour la neuroimmunologie/neuroinflammation. J’ai eu l’opportunité d’effectuer une thèse en science précoce sur la sclérose en plaques au sein du laboratoire du Dr Catherine Larochelle au Centre de Recherche du CHUM (Montréal). J’ai passé quatre années de thèse, où j’ai eu la chance de travailler avec des neurologues-chercheurs et des scientifiques, sur des modèles humains et murins. Etant adepte de la médecine translationnelle ou « bench to bed science», je m’y suis sentie à ma place et j’ai réellement gouté au métier que j’aimerais pratiquer dans le futur : clinicienne-chercheuse. Je suis actuellement en 4ème année de médecine, où j’ai retrouvé la joie de la clinique, tout en continuant à effectuer de la recherche au CRBS à Strasbourg, au laboratoire du Pr Guy Mensah.